Suffit de demander, Céb.
Fête : le 1er avril !
C'est une vie exemplaire que la sienne. Au moment de sa naissance, il fit attendre sa mère pendant 18 mois.
Devant un tel miracle, il entra très jeune dans les Ordres. Il y fut chargé de sonner les cloches du couvent
, d'où son surnom : "Grelin, grelin ou Glin, glin." Un jour, il oublia de réveiller la communauté. Le Père Supérieur le renvoya et il partit dans la solitude du désert
, où les heures ne se comptent pas. Il accueillit autour de lui tous ceux qui, comme lui, n'arrivaient pas à être à l'heure. Mais il s'était si bien amendé qu'il ne rata pas l'heure de sa mort pour rejoindre ce lieu qui ne connaît pas d'horaires puisqu'on y vit dans l'éternité un jour sans fin. Rome voulut le canoniser, mais prit aussi du retard. C'est la voix populaire qui l'a inscrit au calendrier, le 1er avril. Il est le patron des gens en retard.
Autre explication : Les paysans avaient l'habitude de payer leurs dettes après leur récolte (moisson, vendange…) Ils payaient donc par exemple à la Saint-Michel… mais pas à la Saint-Glinglin. L'expression viendrait de l'ancien français seing glin-glin, c'est à dire le signal qui glinge (sonne), désignant les trompettes du jugement dernier.
Saint Glinglin est aussi le saint patron des procrastinateurs (tendance pathologique à remettre systématiquement au lendemain quelques actions (ou beaucoup plus !), qu’elles soient limitées à un domaine précis de la vie quotidienne ou non. Le « retardataire chronique », appelé procrastinateur, n’arrive pas à se « mettre au travail », surtout lorsque ça ne lui procure pas de gratification immédiate).
En anglais : when pigs fly (en), on a month of Sundays (en) !
A presto,
Cracotte qui croit au soleil même quand il ne brille pas