J'appuie sur le petit bouton rouge et il descend ... les portes s'ouvrent et d'un pas léger j'entrais dans l'ascenseur. les portes montent, puis descendent ... combien de temps vais-je encore attendre avant d'arriver au 15 ème ? le rendez-vous est important, je ne peux pas etre en retard !
soudain, en pleine réflexion sur le sens de la vie, les portes se bloquent et un son assourdissant retentit. je me retournai pour verifier que je n'étais pas seule ... et là, je fus prise d'un terrible pincement de coeur qui me fila la nausée ... Olivier ! ce n'est pas possible ! je me retournais d'un bon et fîs semblant de ne pas l'avoir reconnu. mais, bien sûr, il ne râta pas l'occasion : "elisabeth ! comment ca va ?" nooon ! pitié, redémarre sâle ascenseur de ... (je me surprend un tres joli vocabulaire quand je suis coincée dans un ascenseur, en general)
je prend mon air le plus dédaigneux, le regard dégoulinant de haine, je me retourne ... "on se connait ?" "mais oui ! j'ai eu le contrat que tu devais signer normalement, encore désolé"
l'etrangler, je veux l'étrangleeer !!!!!!
"mais non ! j'avais d'autres projets " répondis-je désespérée de me faire encore écraser ...
enfin l'ascenseur se debloquât et j arrivai à mon etage, juste avant que la porte se ferme, je pris mon courage à dix mains et lui criais "je te haiiiiis becker" c etait pas tres malin, mais je me sentis enfin libérée de cette torture ;-)