Merci loupiotte, ça me fait très plaisir que tu m'apportes ton aide.
Pour le coup j'ai une question grave :twisted: :
qu'est-ce que la prose, je pensais que c'était un texte très barbare, en pieds et rimes, je crois que j'ai tout faux, je croyais aussi que j'allégerai mon texte en ne plaçant pas les phrases bout à bout... Ben tu vois y'a du boulot!
Je vais remanier mon texte
bien amicalement chaperonvertdelierre
et le Revoilààà, c'est un texte qui s'attache finalement... humour! Et si ça t'embête pas loupiotte, n'hésite pas à me dire si il y a d'autres suggestions, c'est pas grave je le remanierai jusqu'à ce que le lierre soit déraciné... je suis drôle!!!
Je pars ou je m’attache
Je suis sous le porche qui mène à ta maison inondé d'incertitudes moroses je respire l’odeur de la pierre humide. Encore quelques mètres avant d’arriver sur ton perron. Habité par la pénombre, je reste là, je n’ose plus faire un pas, je repense à ce matin glacé où tu m’as dit.: “un jour peut-être"…
Cela fait à présent des heures que je suis sous le porche qui mène à ta maison. Sans doute y resterai-je à jamais, grimpant le long du mur prenant un peu plus d’ampleur chaque jour, j’abriterai les lézards gris, les petits verts aussi et quelques araignées devenues les hôtes familières de ma solitude.
Je deviendrai le lierre qui pousse sous le porche qui mène à ta maison
Dés lors, chaque matin je te verrai partir, chaque soir j’attendrai ton retour je respirerai ton passage, tu effleuras mon feuillage et sans te déranger je continuerai à t’aimer. Mais un dimanche matin muni d’un sécateur, prétextant que j'envahis ta lumière tu me tailleras à vif… un joli costard.
Alors j’hésite, oui j’hésite, à prendre racine sous le porche qui mène à ta maison