Logo 02 de Céb - Mary Blaise

Quand je pense à la vieille anglaise
Qu’on appelé Mary Blaise,
Elle avait abandonné à tord son indépendance
Pour noircir les murs de ses croyances

Pour elle les complaintes sanguinolentes
Etaient monnaie courante
Et de l’aube au crépuscule
Elle écrivait des phrases minuscules

C’était là son doux calvaire
Et le goût de l’encre amère
Mêlé aux tendres chimères
Elle torturait son corps sans prémices
L’accablait et le punissait sans justice

Ce n'est que beaucoup plus tard, dans une rue, au hasard que j'ai croisé Marie Blaise, trottinant sans conviction vers la chapelle des trois couloirs, je croyais être seul à la voir mais elle me jeta une oeillade noire, un mélange de vide amère...Moi qui avait un souvenir plutôt radieux de Marie Blaise à 20 ans, je fus soudain triste à l'idée de garder à présent en mémoire l'image de cette vieille Anglaise.

Voilà juste pour partager un peu avec toi Marie Blaise la vieille Anglaise.

Ami calment
Cé.

C’est au crépuscule que les croyances, monnaie courante en ces temps d’indépendance naissante, telles de minuscules chimères, dévoilent des prémices sanguinolentes que la justice ne rendra que plus amères.

Cracotte
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Je crois au soleil même quand il ne brille pas (Anonyme)

C'est sympa juste avec une phrase, du coup j'vais en faire une aussi!


Au crépuscule de notre histoire ce n'était pas monnaie courante d'afficher ses croyances, les prémices de l'indépendance aussi minuscule fussent elles rendaient amère les chimères d'une justice sanguinolente.

merci cracotte et à bientôt
Cé