On peut bien dire ce que l'on veut...

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On peut bien dire tout ce que l’on veut, on est jamais mieux que dans son lit…Je sors précautionneusement ma tête de puli de mes 3 couettes : 06:00. Pour bien se réveiller, ne pas laisser son réveil sonner. C’est vrai, ils pourraient penser à des sonneries un peu moins cacophoniques et un peu plus agréables. Je suis sure que les cosettes qui les fabriquent se sont vengés de leurs petits salaires en nous cassant les oreilles tous les matins. Allez, un peu de courage : ça ira mieux après la douche. Même si vous êtes de la race des hardis, sans une douche vous n’aurez pas d’énergie. Aaaaaaaah, moment d’extase sous l’eau chaude !!!Maintenant, s’habiller : facile ! Maintenant, se coiffer : ça se corse. Cheveux emmêlés, soucis à la clé. Mais rien ne saurait décourager ma main d’Hercule, qui prend vaillamment la brosse et essaye tant bien que mal de dompter cette foret d’épineux. Voila, ils sont à peu près présentables. Pour l’instant, du moins. Oups, il est temps de partir car : en retard,pas de car !!!Allez, un bon croissant à la bouche, je descends les escaliers en trombe, attrape mon manteau au passage et me retrouve dans la rue. Ouf,je vais en cours aujourd’hui(est-ce vraiment une bonne nouvelle ?).Un nouveau défi commence : aller en cours et surtout y rester. Car tout le monde sait qu’en restant dans son hamac, on risque pas d’avoir son bac !!!

un texte bien agréable, frais .....on peut même si reconnaitre ??? j'ai bien aimé tes dictons .....
A bientôt
Youch.

Bonjour petiteplume,

Ton écrit m'a bien plu, pas tiré par les cheveux, car comme chacun sait : cheveux emmêlés soucis à la clé. je vais envoyer le mien si j'ose, car je me suis pris la tête a deux main, jusqu'au matin, et j'ai bien peur que des mots je n'en ai fait des maux.... Bref, en te lisant j'ai trouvé le ton léger, et la liberté d'imaginer...
A Bientôt
et bienvenue par ici,

chaperonvert

Les 4 Dictons sont en Italiques.
Les 5 Méthaphores sont soulignées. :scratch:

On peut bien dire ce que l'on veut, se sont nos peurs qui nous guident, si je suis honnête avec moi même et si j'ose regarder ma vie et la personne que je suis, je pourrai dire que mes peurs sont le reflets de mes actes.

"Francis, je te connaît, depuis vingt ans maintenant, on est là, assis dans ce restaurant , tu es mon ami et aujourd'hui plus que jamais je te le dis "Il faut un jour regarder les choses que l'on veut cacher".aussi facilement que je te regarde ou que je regarde les gens assis autour de nous.
J'en ai marre de porter mes peurs comme des casseroles, j'aimerai les sortir de moi et les poser là sur cette table, les regarder une dernière fois et leur dire qu'elles ne feront plus parties de ma vie.
Oui, aujourd'hui je vais me livrer à toi dans toutes mes failles, dans tout mes recoins, tu vas lire le cœur de mon intime comme un fil qu'on déroule. Ce qui me fait être et ce qui m'empêche d'être.

J'ai toujours eu peur de l'ennui, de cette peur du vide. Ce sentiment de lassitude , a fait de moi un accro aux activités diverses et variées, j'ai toujours fait en sorte que mes journées sont bien remplies, et mes heures tendues comme la peau d'un tam-tam, je ne veux jamais me trouver sans rien faire.
Rien , ce mot m'angoisse. Alors je fait, .je fait tout un tas de choses jusqu'à en devenir saoul, comme enivré par l'action : Travailler, sortir, faire du sport, tout y passe pour ne pas avoir une minute de libre, pas une minute à me demander à quoi va ressembler ma journée !!!!. Ce n'est pas de l'énergie gratuite, ce n'est pas le panache du jeune cadre dynamique, non c'est la peur qui me tenaille les tripes…..La peur de l'ennui, c'est elle qui me fait ressembler à une vraie pile électrique et un bourreau de travail.
Mon travail aussi, je ne l'ai choisi en fonction d'une de mes peurs.
Ma peur de ne pas être reconnu, tu vois ce n'est pas par hasard que je suis Avocat aujourd'hui, c'est mon besoin de reconnaissance qui m'a influencé et qui m'a inconsciemment montré le chemin de cette profession…..Une vocation tu parles !!! ….." Les vocations ne sont là que pour combler nos manques", je cherchais en aidant mon prochain à lire dans son regard comme dans mon miroir, je cherchais les mots qui me donneraient une place, une belle place au travers de mots réconfortants avec des "Merci vous êtes mon bienfaiteur".ou des "Vous avez tellement su m'accompagner dans mes moments de tourmentes " Tu vois mon cher Francis je suis la lanterne des autres , mais pour moi, je ne sais pas encore qui je suis ?."Je suis une énigme pour moi même", Une équation à plusieurs inconnues.
Qui je suis, et qu'est ce que je veux réellement, je ne le sais pas encore, je me cherche partout et en toute chose . Mais parfois aussi fou que cela puisse paraître, je me fuis aussi. Vous autres, vous vous êtes mariés, vous avez des enfants, une maison. Moi tu le sais bien je n'ai jamais su garder une femme plus de trois mois. Pourquoi ? Non, je ne suis pas un séducteur, ni un tombeur de demoiselles, comme vous vous l'imaginer . Et je le sais que par moment vous m'envié dans mon célibat, mais c'est parce que vous n'avez pas vu la personne que je suis sous mon pardessus. Je suis un lâche, un lâche qui a peur de s'engager, un lâche qui a peur de perdre, peur de se retrouver tout seul un jour, alors par faiblesse et manque de courage, je prends les devant ; je change de femme dès que la relation devient trop importante pour moi, dès que je me sens trop dépendant. à cet amour, en somme dès que l'autre commence à faire partie de ma vie et de ses habitudes.
Aujourd'hui, je voudrai changer les données de mon existence, je voudrai être nouveau, ne plus me reconnaître dans mes failles, marcher dans la rue et être comme dans la peau de quelqu'un d'autre. Et bien même ça , j'en ai peur, l'inconnu que je serai, me fait peur. Parce que je ne le connaît pas, je ne sais pas à quoi il ressemble, ni comment il fonctionne. Alors que mes habitudes névrosées, elles, elles me réconfortent dans ma vie. Elles me réconfortent parce que je les connaît par cœur. En fait mon malheur, je me le construit tout seul comme un naufragé sur son île.
Je sais que souvent" les choses que l'on veut éviter, vous reviennent tôt ou tard, comme un boomerang" et que un jour où l'autre il faudra les regarder en face, savoir les affronter pour ne pas qu'elles vous gagnent. " La vie est un bras de fer avec soi même plus qu' avec les autres" Voilà , ce que je crois mon cher Francis, j'ai les cartes de mon chemin personnel dans mes mains , à moi de les poser sur la table et commencer une nouvelle partie, ou bien, une fois de plus, de passer mon tour .

Youchquipense !!!

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Est-ce bien Utile


On peut bien dire ce que l'on veut je crois qu'il faut beaucoup de courage à être inutile, il est plus difficile d'être inutile qu'indispensable, être inutile est beaucoup plus original, il faut de la recherche, du savoir vivre ! L'utile c'est une fourchette, rien à voir avec l'inutile beauté. L'inutile se donne pour rien. C'est le sourire dans un bonjour Qu'est-ce qu'une religieuse sans chocolat? L'inutile rend la vie plus belle, plus inaccessible, l'inutile rend aux rêves sa fonction première, ne dit-on pas la vie est faite de tout petits riens? Alors qu'à l'inverse nous ne dirons pas la vie est inutile!
Non vraiment on peut bien dire ce que l'on veut Se rendre utile c'est avoir peur d'être inutile. Et pourtant je sens que toutes choses est utiles, de la plus petites à la plus grandes, surtout celles qui semblent inutiles, celles auxquelles on ne penses jamais, sont bien celles qui vont donner toute l'originalité d'un sentiment, d'une choses, ou d'une action. Car si l'on part du principe qu'il ne faut effectuer que des actes utiles et que l'inutile est superflu, l'inutile devenant rare, devient tout à coup unique, inespéré, fantastique, un cadeau précieux.
Que ce soit bien claire je ne parle pas de l'inutile quand il est arrogant, mesquin et envieux, je parle de l'inutile faiblesse, J'aimerai être l'inutile grain de beauté sur la vie, celui qui se démarque par sa subtile inertie et finit par chambouler toute les certitudes ! J'aimerais être cette bovine noire et blanche dans la prairie verdoyante. A quoi peu bien servir cette robe noire et blanche pour une vache ? A RIEN ! si ce n'est à ce faire remarquer par son inutile coquetterie.
Finalement être inutile c'est être utile pour quelqu'un, car être indispensable rend bien souvent l'autre inutile.
Je vois bien que vous vous moquez, vous vous dites que je divague, que je veux faire l'intéressant, que tout cela est bien compliqué et qu'il n'y a pas de quoi en faire tout un plat! Que tout cela est inutile. Mais si nous devions jeté aux ordures toutes les choses inutiles qui nous entourent nous n'aurions plus rien, c'est étrange non? L'inutile devient encombrant, si l'on s'obstine à vouloir lui donner une quelconque utilité, l'inutile à la force obscure de cacher l'essentiel, c'est un comble! C'est énorme, c'est monstrueux, se perdre dans le labyrinthe de l'inutile, pour finir nu comme au premier jour de sa naissance.
Dans la nature rien n'est réellement inutile, la question ne se pose pas, si c'est inutile c'est ainsi, il n'est pas mis de côté, il n'est pas encensé, ni dévalorisé, l'inutile existe, sa présence n'est soumis à aucun jugement de valeur, ma petite bovine noire et blanche dans son près vert, se pose là, il n'y a pas d'instincts inutiles, seuls les êtres humains ont quelque chose d'inutile comme une excuse pour justifier de leur imperfection, ou un faire valoir de leur grandeur, il leur faut être un peu plus qu'utile : L'être humain c'est une très belle fourchette
[u] Mais entre nous, manger avec ses doigts avec grâce n'est pas déplaisant ?

C'est joli et on voit que ca sort du coeur.j'adore tes dictons,c'est dommage que beaucoup de tes métaphores soient des comparaisons.

Utile ou pas utile lààààààààà est la question.
jolie reflexion sur l'utilité et l'inutilité des choses et des êtres.Tu as bien raison les deux vont souvent ensemble. J'aime bien les textes qui lancent une conversation.
Tu es un peu philosophe chaperon vert.
A bientôt sur le forum
Youchquipense

Merci youch, j'ai bien cru que j'avais fait fuir tout le monde avec mes tortillas de mots :cheers:

je m'en vais lire ton texte sur les choses que l'on n'ose pas faire mais que l'on aimerait faire, même si on ne les fait pas, mais que l'on peut faire par écrit ...au Moins. OUP's

Chaperonvert l'infini et au delà

on peut bien dire c'qu'on veut mais la raison du plus fort est toujours la meilleure. Et c'est bien dommage.
Dans la lucarne colorée qui me sert de regard sur le monde, trop d'horreurs et trop de futilités pour que je puisse dire: la colombe de la paix vole au dessus de nos têtes... d'ailleurs, qui vole un oeuf vole un boeuf, ce qui n'est pas prudent en ces temps de vache aviaire et de volaille folle. :scratch:
J'aime bien que les grands esprits se rencontrent mais je me demande si "j'ai noirci assez de papier" pour finir mon texte en ayant écrit assez de métaphores et de dictons.
Et comme, mieux vaut trop que pas assez, en voilà une dernière.
Point final
et pi c'est tout

Non, non pitite plumed'oim, tu n'as pas rempli le contrat....
Eh Tu pensais que je ne m'en apercevrais pas... Mais je veille
4 méthaphores et 5 dictons de ta création...
Et pi c'est tout pas du tout (sourire)
amicalement
Cé.
(Cé qui se pose une question à l'abri des regards indiscrets "mais qu'est-ce donc une plumed'oim?, la curiosité est un vilain défaut il paraît, et c'est pas de moi)