Voici ma participation au logo-rallye de Youch.
Amicalement
Brigitte
Logo-rallye de Youchpypees
Lent, Mimétisme, Turquoise, Charger, Atelier, Agile, Laine, Regretter, Vif, Uniquement, Arrière-cours, Argent, Marchand,
Semaine, Positivement.
Les aventures de Vendredi 13
Bonjour, vous me reconnaissez, je suis Vendredi 13, le chat noir aux yeux bleu turquoise. J’ai beaucoup d’histoires à vous raconter car les maîtres d’Hector, le petit cochon qui mord, ont des lapins, des poules, deux moutons avec de la laine toute douce. Au-dessus des cages à lapins, juste à côté de notre fenil, ils ont installé des pigeons. Maman Minette m’apprend les lois de la chasse et les ruses de chat pour bien se défendre dans la vie. Bien entendu, tout cela sans faire de mal. Les oiseaux sont bien à l’abri de nos griffes et de nos dents derrière une volière aménagée. Alors vous pensez bien que pour nous, c’est le paradis. Bien au chaud dans la paille, je tète le bon lait de maman qui est nourrie par tous les habitants de la rue donc vous voyez, la belle vie. C’est pour moi un beau terrain de jeux tous ces anciens bâtiments de ferme.
Cette semaine, comme je suis devenu grand et que je n’ai plus besoin de lait, les maîtres d’Hector m’ont adopté. Maman Minette, préfère rester dans le fenil car elle n’est pas habituée à être enfermée dans une maison.
J’ai un peu peur car, j’ai oublié de vous dire : il y a aussi … un chien dans la maison ! Il s’appelle Vitus, il n’est pas grand, mais quand même dix fois plus gros que moi qui n’ai que deux mois ! Il est uniquement charger de garder la maison. Mais il est un peu lent et cela le marchand ne l‘a pas dit à mes maîtres quand ils lui ont donné l‘argent pour l‘emporter ! Mais bon l’important, c’est qu’il ne semble pas me vouloir de mal.
Les maîtres s’occupent très bien de moi, et en plus, je vois souvent Maman Minette dans l’arrière-cour, là où les poules s’ébattent toute la journée. Je ne dois pas regretter mon fenil au-dessus de l’atelier car je suis positivement ravi d’avoir un compagnon et en fait, maintenant que je le connais, je m‘amuse vraiment beaucoup avec lui.
Hier, il mangeait un morceau de pain, bien tranquille allongé dans le jardin. Une poule effrontée, et surtout le connaissant bien, se met devant lui et lui vole son petit quignon !!!
Voyant cela, je pars à rire, mais à rire !!! Et je lui dis « Tu te laisses ennuyer par des poules ! Ce n’est pas très courageux pour un chien ! Il faut se battre, grogner et aboyer pour défendre ton territoire, ta nourriture, si tu ne fais pas cela, les poules et les autres animaux ne te considéreront jamais comme le Chef !!! Regarde, par mimétisme, c’est facile d’imiter les moutons qui sautent des quatre pattes en même temps. Je t’assure ça impressionne l‘ennemi ! Heureusement que je suis arrivé pour t’apprendre tout cela !!! Et du haut de mes trois mois, je lui montre comment faire peur en faisant des chrrr, des pchitsss, gros poils pour doubler de volume. »
Après avoir regardé l’étalage de ma science, Vitus ébahi me demande si je crois vraiment que c’est utile de faire le méchant pour paraître important et reconnu ?
Mais oui ! C’est indispensable ! Lui dis-je.
Après tous ces efforts, une petite faim me tenaille, je file vers ma gamelle remplie de bonnes croquettes spéciales pour moi. Vitus me suit et quelle n’est pas ma surprise de voir mon repas éparpillé sur le sol. Ce ne peut pas être le chien puisqu’il était avec moi dehors. Mais qui se permet de manger MES croquettes !!! J’attends et je vois arriver une petite souris au regard vif. Regarde Vitus, je vais te montrer comment défendre ses affaires ! Et je recommence ma démonstration. La petite souris a très peur et se sauve en tremblant.
Tout fier, je me pavane devant Vitus désolé. Il me dit : « Te voilà content maintenant, c’est un bel exploit, tu es dix fois plus gros qu’elle et en plus tu as de la nourriture à volonté et elle peut-être qu’elle va mourir de faim après cela !
Interloqué, je m’arrête de pavoiser et me fais tout petit dans mon coin, pas très fier de moi. Je vais vers le petit trou d’où était sorti la souris et je lui mets quelques victuailles au bord de l’entrée.
Au bout de quelques secondes, timidement, la petite bête affamée montre le bout de son museau et commence à grignoter. Je me recule d’un pas agile pour ne pas lui faire peur et elle me regarde avec plein d’amitié dans les yeux et me dit « Merci ».
Je comprends alors que Vitus a raison, rien ne peut remplacer le plaisir de partager.
Le 23.03.2006 - Synopsie - grosby30